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    « — Arrêter une guerre... tout seul ? Ça tient de l'inepsie...
— Et pourtant, si chacun s'y met. Tout seul, mais en même temps que des milliers d'autres... ? » Bien...! Il faut être raisonnable et prendre le bon côté de la lorgnette. Encore une fois je me bornerai à parler de ce que je connais. D'abord revoir les outils du thérapeute, l'humilité, la confiance et l'écoute psychique, ensuite : action.


Ego et humilité
    L'expérience du thérapeute se forge d'années en années avec le culte de l'humilité face à un ego qui se veut par nature le centre du monde. Il lui faut contrôler chaque donnée rationnelle à l'aide de la souveraine intuition afin de défier ce même ego qui ne croit qu'en la supériorité de l'intellect et de ses hautes voltiges !
    L'humilité ? Elle permet d'écouter avec sérénité les informations de tout type qui nous parviennent. Autant le scientifique peut s'appuyer sur la rigueur des nombres pour ses démonstrations, autant le thérapeute doit trier parmi des idées de provenances extrêmement diverses : mémoire affective, souvenir surgissant, principes du grand père, affiche vue dans le métro, association d'idées, flux psychique, courant cosmique, télépathie... L'humilité lui permet de déjouer tout choix guidé par un intérêt égoïste, de désamorcer la soif de gloire, d'opter pour la simplicité et par là permettre de "subodorer" l'évidence d'une vérité.


Intuition et lumière
    Lorsque nous effleure un furtif sentiment indescriptible mais agréable et qu'augmente la lumière environnante sans raison physique, nous avons la confirmation d'une harmonie. Une conviction s'installe : l'idée qui nous a pénétré est arrivée par la voie de l'intuition, avec toute la force de la vérité. Sur ce point l'humilité tient sa place. On ne s'engage pas illico sur une affirmation péremptoire. Ne pas crier victoire avant d'avoir laissé au temps... le temps d'apposer sa validation.
   Tout au long des années le thérapeute apprend à attendre le laps de temps nécessaire pour homologuer chaque perception ; chemin faisant l'affirmation se fait plus rapide et plus persuasive.


Transfert de confiance
    Bien sûr l'anxiété ou l'angoisse du patient écorne un peu la patience du praticien ; en réaction le savoir faire implique le "transfert" de confiance. Humilité et confiance pour braver l'empressement du mental à pavoiser, pour peser ce qui est bon, ce qui est beau, ce qui est vrai. On ne peut pas se débarrasser de l'ego, nous sommes sur terre pour le faire évoluer.
    C'est grâce à l'humilité et à la confiance dans la relation thérapeutique et dans l'accompagnement que s'est développée l'écoute psychique, prolongeant l'apprentissage de l'écoute auditive ou objective.


Écoute psychique
    J'ai pris l'habitude de croiser le regard du patient entrant pour sa séance ; l'écoute psychique maintenue vigilante, en arrière-plan de l'écoute auditive, pour la réponse au :

« comment vous êtes ?» — m'adressant à l'être, pour changer du trop routinier : « comment ça va ? » —. Enseignement précieux : l'ambiance de ce regard m'apparaissait en rapport avec les pensées ou idées que j'avais eu au sujet de la personne entre deux visites. Incontestablement le regard rencontré reflétait la nature de mes pensées ou de mes idées à son sujet.
    Il a fallu ensuite décrypter, trouver le "comment ça marche". Tantôt le regard avait paru fermé voire hostile, j'en déduisais que mes pensées étaient "passées à côté" et avaient dérangé, il importait bien sûr de me souvenir de ces pensées. Tantôt le regard restait impassible, vide, j'en déduisais qu'il n'y avait pas eu communication entre temps. Tantôt le regard était lumineux et cela correspondait à des pensées avérées très favorables.


Champ de conscience
    Qu'est-ce qui fait que l'ambiance du regard apparaît, indépendamment des évènements du quotidien de la personne ? C'est l'écoute du thérapeute ; elle est fondée sur la réalité et l'authenticité de son engagement psychique et spirituel.

    Ce mode d'écoute spécifique entraîne la concrétisation de la relation en un champ de conscience. Ce champ est propre à cette relation duelle et pas à une autre. On verra une autre fois que le mode de relation change lorsqu'il concerne trois personnes et non plus deux.
    L'éthique du thérapeute implique ce respect constant de la communication psychique avec le patient. Cette communication ne s'interrompt pas, sauf en cas de rupture inévitable, lorsque le patient à "fait le plein", ou bien lorsque le thérapeute n'est plus en aptitude de travailler sur le cas, ce n'est plus de son ressort. Bien souvent le patient a rencontré entre-temps un autre thérapeute, qui, lui, est en adéquation. Cette circonstance, à savoir le constat et l'acceptation d'une inadéquation ponctuelle, amène le thérapeute à vérifier sa qualité d'humilité.


Apaiser
    Pour en revenir à ce défi qui a lancé le présent article : nous pouvons utiliser la capacité à communiquer psychiquement à des fins d'apaisement en toute situation conflictuelle. Curieusement la technologie du téléphone portable nous habitue à vérifier que la télépathie fonctionne quand on pense positif. En effet, il est coutumier de penser à une personne quelques secondes, voire quelques minutes, avant de recevoir un appel de cette personne. Dès que la conversation s'engage il est important de faire le constat que la pensée passée était bien positive. Ce phénomène va se banaliser en avançant dans l'ère du Verseau. De tous temps les inventions techniques humaines ont précédé et annoncé une évolution de la conscience pour la majeure partie de l'humanité.
    En dehors de l'horizon du thérapeute, il est une situation fréquente dans laquelle va s'appliquer ce pouvoir d'apaisement à distance : lorsque nous parlons à deux d'une troisième personne qui vit un conflit par exemple. Ce que j'ai constaté en croisant les regards sur le seuil du cabinet de consultation se vérifie quant à l'impact de ce dialogue à propos "d'un tel" en difficultés. En rencontrant ultérieurement la tierce personne, l'ambiance de sa physionomie nous renseignera sur le bien-fondé de la discussion à deux.


Balance
    Pour que l'action soit incontestablement positive : on ne doit jamais formuler une critique à portée négative sans aussitôt rapporter, en balance, la contrepartie favorable, positive. Il est même utile de poser in extenso par écrit cette "balance" des deux propositions : par un  côté opposées, par un autre côté complémentaires.
    Ce conseil,ou cette exhortation, s'adresse à tout un chacun en dialogue sincère avec un interlocuteur, qu'il soit question d'un échange mutuel, oui bien à propos d'un tiers. Il est difficile de porter un jugement en arrêtant son choix sur une des deux propositions opposées-complémentaires. Ou bien on est capable de trouver le moyen terme pour transformer les opposées en complémentaires, ou bien on s'en remet aux instances supérieures pour décider...


Instances supérieures
    Pour ce faire n'oubliez pas cette pratique : une fois écrites les deux propositions, mettez le feu à votre feuille de papier. Un bon papier était celui qui servait à emballer les oranges, enroulé en cylindre puis enflammé...
    Les alchimistes, de leur côté, vous diront : réunissez un millier d'individus dans une chapelle ou en tout autre endroit à taux vibratoire élevé ; prenez le temps nécessaire pour vous harmoniser, puis visualisez un conflit qui a lieu en une région précise du monde. Au besoin focalisez votre pensée à l'aide de photos ou de films sur les évènements évoqués. Installez-vous vous-mêmes dans l'état de paix que vous souhaitez de tout votre cœur en ce point de souffrance de la Terre. Faites confiance, puis transférez la confiance...
                              
                                                                                                           

      Moments d'écoute 2

                                                                                                                                                   octobre 19

Christian

 

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